Décryptage des méthodes pour choisir les actions à acheter en bourse

Comment acheter une action ?

Avant de choisir quelle action acheter en bourse, il faut savoir comment procéder pour acquérir des titres financiers. Il existe plusieurs moyens d’acheter des actions, selon le niveau de contrôle et de frais que vous souhaitez.

Ainsi, le plus simple est de passer par un courtier en ligne, qui vous permet d’accéder à une large gamme de marchés et d’actions, avec des frais réduits. Vous pouvez ouvrir un compte-titres ordinaire, un plan d’épargne en actions (PEA) ou un compte d’épargne retraite (PER). Vous pouvez ensuite passer des ordres de bourse depuis votre ordinateur ou votre smartphone, en indiquant le nom de l’action, le nombre de titres, le prix et la durée de validité.

Si vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé, vous pouvez faire appel à un conseiller financier, qui vous aidera à définir votre stratégie d’investissement et à sélectionner les actions les plus adaptées à votre profil. Vous devrez alors payer des frais de gestion et de conseil, qui peuvent être plus élevés que ceux d’un courtier en ligne.

Et si vous ne voulez pas choisir vous-même les actions à acheter, vous pouvez opter pour un fonds commun de placement (FCP) ou une société d’investissement à capital variable (SICAV), qui sont gérés par des professionnels. Vous achetez alors des parts du fonds ou de la société, qui investit dans un portefeuille diversifié d’actions. Vous bénéficiez ainsi d’une mutualisation des risques et d’une gestion déléguée, mais vous payez aussi des frais de souscription et de gestion.

Quelles sont les techniques pour choisir les bonnes actions ?

Une fois que vous savez comment acheter des actions, il faut encore savoir lesquelles choisir. Il n’existe pas de méthode infaillible pour sélectionner les meilleures actions à acheter en bourse, mais il existe quelques techniques qui peuvent vous aider à analyser les opportunités et à prendre des décisions éclairées.

L’analyse fondamentale

Cela consiste à étudier la situation financière et économique d’une entreprise, son secteur d’activité, sa stratégie, ses perspectives de croissance, sa rentabilité, sa solvabilité, sa capacité d’innovation, etc. L’objectif est d’évaluer la valeur intrinsèque de l’action et son potentiel de hausse ou de baisse. Pour cela, on utilise des indicateurs financiers comme le chiffre d’affaires, le bénéfice net, le ratio cours/bénéfice (PER), le dividende, etc.

L’analyse technique

Cela consiste à étudier l’évolution du cours de l’action sur le marché, en utilisant des outils graphiques et statistiques. L’objectif est de détecter des tendances, des supports, des résistances, des figures chartistes, des indicateurs techniques, etc. Pour cela, on utilise des données historiques comme le prix d’ouverture, le prix de clôture, le volume d’échanges, la volatilité, etc.

L’analyse comportementale

Cela consiste à prendre en compte les facteurs psychologiques et émotionnels qui influencent le comportement des investisseurs sur le marché. L’objectif est de comprendre les motivations, les biais, les attentes, les craintes, etc. qui peuvent faire varier le cours de l’action. Pour cela, on utilise des concepts comme la confiance, l’aversion au risque, l’effet de mode, l’effet de foule, etc.

Pourquoi ne pas opter pour des actions d’entreprises françaises ?

En France, il existe toute une ribambelle d’actions à acheter, convenant à tous les profils d’investisseurs. Le CAC 40 est l’indice boursier français qui regroupe les 40 plus grandes entreprises cotées sur Euronext Paris, la première place financière européenne. Cet indice représente un indicateur de la santé économique du pays et de la confiance des investisseurs. Il est donc intéressant de se pencher sur les actions qui composent cet indice, car elles représentent des valeurs sûres et liquides.

Mais quelle action du CAC 40 acheter ? Il n’y a pas de réponse unique à cette question, dans la mesure où chaque action a ses propres caractéristiques, ses forces et ses faiblesses. Il faut donc analyser chaque cas individuellement, en tenant compte de plusieurs critères, tels que :

• La performance historique : il s’agit de regarder l’évolution du cours de l’action sur une période donnée (par exemple, un an, cinq ans, dix ans), ainsi que sa rentabilité (le rapport entre le dividende versé et le prix de l’action).
• La valorisation : il s’agit de comparer le prix de l’action avec sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire la somme des flux futurs que l’entreprise va générer. Pour cela, on utilise des ratios financiers, comme le PER (price earning ratio), qui mesure le rapport entre le prix de l’action et le bénéfice par action, ou la VE/EBITDA (valeur d’entreprise sur excédent brut d’exploitation), qui mesure le rapport entre la valeur d’entreprise et sa capacité à générer du cash-flow.
• La croissance : il s’agit d’évaluer le potentiel de développement de l’entreprise, en fonction de son secteur d’activité, de sa stratégie, de sa capacité d’innovation, etc. On peut utiliser des indicateurs comme le taux de croissance du chiffre d’affaires, du bénéfice net, du dividende, etc.
• Le risque : il s’agit d’estimer la probabilité que l’entreprise rencontre des difficultés ou des opportunités sur son marché, en fonction de son environnement concurrentiel, réglementaire, géopolitique, etc. On peut utiliser des mesures comme la volatilité du cours de l’action, le beta (qui mesure la sensibilité de l’action aux variations du marché), ou le rendement (qui mesure le rapport entre le dividende et le prix de l’action).

En fonction de ces critères, on peut distinguer plusieurs catégories d’actions :

Actions de croissance	Actions de valeur	Actions de rendement
Ce sont des actions dont le potentiel de croissance est élevé, mais qui sont souvent surévaluées et risquées. Elles correspondent généralement à des entreprises innovantes, dans des secteurs porteurs, comme la technologie, la santé ou les énergies renouvelables. Exemples : Atos, Dassault Systèmes, EssilorLuxottica, etc.	Ce sont des actions dont la valorisation est faible par rapport à leur valeur intrinsèque, mais qui offrent une rentabilité et une stabilité élevées. Elles correspondent souvent à des entreprises matures, dans des secteurs traditionnels, comme la banque, l’assurance ou l’industrie. Exemples : BNP Paribas, AXA, Total, etc.	Ce sont des actions qui versent des dividendes réguliers et généreux, mais qui ont une croissance limitée. Elles correspondent généralement à des entreprises solides, dans des secteurs défensifs, comme les télécommunications, les services publics ou la distribution.  Exemples : Orange, Engie, Carrefour, etc.

Pour choisir, il faut donc définir son profil d’investisseur et ses objectifs de placement. Par exemple :

• Si on cherche à maximiser sa plus-value à long terme, on peut privilégier les actions de croissance, en acceptant un risque plus élevé.
• Si on cherche à sécuriser son capital et à percevoir des revenus réguliers, on peut privilégier les actions de valeur ou de rendement, en acceptant une croissance plus faible.
• Si on cherche à diversifier son portefeuille et à réduire son exposition au risque, on peut combiner les différentes catégories d’actions, en fonction de son horizon de placement et de sa tolérance au risque.

Quelles sont les tendances du marché boursier pour 2024 ?

Le marché boursier est influencé par de nombreux facteurs, qui peuvent avoir un impact positif ou négatif sur les cours des actions. Parmi ces facteurs, on peut citer :

• La conjoncture économique : il s’agit de l’état général de l’économie mondiale, qui dépend de la croissance du produit intérieur brut (PIB), du niveau de l’inflation, du taux de chômage, du commerce international, etc. Une bonne conjoncture économique favorise la confiance des investisseurs et la hausse des cours des actions.
• La politique monétaire : il s’agit de l’action des banques centrales, qui peuvent modifier le taux d’intérêt directeur, le taux de change ou la quantité de monnaie en circulation. Une politique monétaire accommodante (baisse des taux d’intérêt, injection de liquidités) stimule l’activité économique et soutient les cours des actions.
• La situation géopolitique : il s’agit des événements politiques ou sociaux qui peuvent affecter la stabilité ou la sécurité d’un pays ou d’une région. Une situation géopolitique tendue (guerre, terrorisme, crise sanitaire) crée de l’incertitude et pèse sur les cours des actions.
• Les innovations technologiques : il s’agit des progrès scientifiques ou techniques qui peuvent créer de nouvelles opportunités ou menaces pour les entreprises. Les innovations technologiques peuvent favoriser l’émergence de nouveaux secteurs ou produits, ou au contraire rendre obsolètes certains secteurs ou produits.

Pour anticiper les tendances du marché boursier pour 2024, il faut donc analyser ces différents facteurs et leurs évolutions possibles. Voici quelques scénarios envisageables :

• Un scénario optimiste : la reprise économique se confirme après la crise sanitaire liée au Covid-19, grâce à la vaccination massive de la population et au soutien des politiques budgétaires et monétaires. Les tensions géopolitiques s’apaisent et les innovations technologiques se multiplient. Le marché boursier connaît une forte hausse et atteint de nouveaux records.
• Un scénario pessimiste : la crise sanitaire persiste ou s’aggrave avec l’apparition de nouveaux variants du virus ou de nouvelles pandémies. Les politiques budgétaires et monétaires atteignent leurs limites et provoquent une hausse de l’inflation ou une crise de la dette. Les conflits géopolitiques s’intensifient et les innovations technologiques créent des ruptures ou des fossés entre les pays.

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